Le Cabinet de sécurité s’est réuni jeudi soir pour faire le point sur les différents foyers de combat, dont la question sensible des terroristes retranchés dans les tunnels de Rafah. Le ministre de la Défense Israel Katz a évoqué la possibilité d’un déplacement contrôlé de dizaines de combattants en échange d’un désarmement, option qui avait été discutée dans certains cercles diplomatiques.
Face à cette proposition, le chef d’état-major, le général Eyal Zamir, a opposé un refus net : «Ils doivent se rendre ou être éliminés», a-t-on rapporté. Sa ligne — qu’aucun de ces terroristes ne soit autorisé à partir vivant — a été présentée comme conditionnée par la question non résolue du retour des dépouilles et des otages, notamment la référence au soldat Hadar Goldin.
Sous la pression de la droite et après les débats, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé la décision de ne pas autoriser le départ des combattants pour l’instant, conservant une posture ferme à l’égard de tout transfert. Ce choix pose un dilemme stratégique : répondre aux exigences de sécurité et de justice pour les victimes et leurs familles, tout en mesurant le coût militaire, humanitaire et diplomatique d’une intensification éventuelle des opérations à Rafah.