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Paris: une vice-ministre israélienne à une conférence sur les violences sexuelles comme arme de guerre

La vice-ministre des Affaires étrangères, la députée Sharren Haskel, se rend ce dimanche à Paris pour participer à une conférence internationale de la "Coalition mondiale des femmes contre l'usage de la violence sexuelle comme arme de guerre".

2 minutes
9 novembre 2025

ParGuitel Benishay

Paris: une vice-ministre israélienne à une conférence sur les violences sexuelles comme arme de guerre
Photo by Gili Yaariq/Flash90

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La conférence internationale de la "Coalition mondiale des femmes contre l'usage de la violence sexuelle comme arme de guerre" qui se tient à Paris est organisée sous le patronage de la ministre française chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé. La vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, Sharren Haskel, y participera ainsi que la députée israélienne Pnina Tamano-Shata mais aussi l'ancienne ambassadrice américaine auprès de l'ONU pour les questions relatives au statut de la femme Michele Fern, des sénatrices belges et italiennes, ainsi que la représentante du Parlement européen Alice Teodorescu Måwe.

Au cœur des débats figure le phénomène du viol et de la violence sexuelle utilisés comme armes de guerre, notamment les crimes perpétrés par les terroristes du Hamas le 7 octobre et durant la guerre. Parmi les intervenantes figurent des femmes yézidies kurdes ayant survécu aux attaques de Daech, ainsi que des Congolaises victimes de violences sexuelles lors de conflits armés.

Durant sa visite, la vice-ministre Haskel rencontrera des diplomates de haut rang et les dirigeants de la communauté juive parisienne, dans le but d'exprimer sa solidarité et de soutenir la communauté face à la recrudescence d'actes antisémites à travers l'Europe.

"Cette conférence vise à mettre en lumière les femmes victimes de violences sexuelles dans les guerres, et particulièrement les femmes juives agressées le 7 octobre, alors que des organisations féministes internationales ont choisi de fermer les yeux et d'ignorer ces faits'', a souligné Sharren Haskel.

"Qui se tait face au viol de femmes juives perd toute légitimité morale pour parler de droits humains. À une époque où des femmes sont violées et assassinées uniquement en raison de leur identité nationale ou religieuse, le monde ne peut se permettre de garder le silence'', a-t-elle ajouté.

Elle a également rappelé que sa grand-mère qui vit en France a été récemment victime d'une agression antisémite à Saint-Brice-sous-Forêt: ''Nous ne nous tairons pas. Le peuple juif ne s'excusera pas de défendre ses enfants", a-t-elle martelé.

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