L’Australie pensait avoir refermé la page du massacre antisémite commis à Sydney pendant Hanoucca. Pourtant, à quelques heures seulement de l’attaque de Bondi Beach, un résident de Perth a publiquement salué le passage à l’acte, déclenchant une enquête policière qui a révélé une menace bien plus large que de simples propos haineux.

Selon la police australienne, la perquisition du domicile de Martin Glynn, 39 ans, a permis de saisir six armes à feu, plusieurs milliers de munitions, ainsi que des drapeaux du Hamas et du Hezbollah. Les enquêteurs ont également découvert un carnet contenant des écrits antisémites et néonazis, ainsi qu’une liste détaillée de composants susceptibles d’être utilisés pour fabriquer des engins explosifs. Les autorités estiment qu’un passage à l’acte aurait pu être évité de justesse.

Alertée par un signalement citoyen après la publication de messages glorifiant le massacre, la police est intervenue rapidement. Devant le tribunal, Glynn a tenté de minimiser les faits, affirmant vouloir dénoncer ce qu’il qualifie « d’hypocrisie » autour de la guerre à Gaza et niant toute intention violente. Une ligne de défense rejetée par le juge, qui a rappelé qu’il est possible d’exprimer une opinion politique, mais qu’encourager ou soutenir le massacre de civils franchit un seuil pénal clair.

Au-delà du cas individuel, cette affaire relance le débat sur la radicalisation antisémite en Occident. Pour de nombreuses communautés juives, notamment en Australie, elle illustre la continuité idéologique entre discours de haine, apologie du terrorisme et préparation concrète à la violence — et souligne le rôle crucial de la vigilance citoyenne face à ces dérives.

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