L’armée israélienne a confirmé ce soir l’arrivée à l’Institut médico-légal d’Abu Kabir d’un cercueil attribué au lieutenant Hadar Goldin, officier de la brigade Givati enlevé par le Hamas il y a 11 ans
En parallèle, Tsahal a remis à la famille Goldin l’arme personnelle d’Hadar, retrouvée et restaurée après plus d’une décennie. Un geste d’une immense portée symbolique pour cette famille qui n’a jamais cessé de se battre pour le retour de leur fils.
Le cercueil du soldat enlevé et tombé au combat est désormais entre les mains de l’Institut de médecine légale pour identification. La famille d’Hadar, dans l’attente des résultats officiels, a accueilli la restitution de son arme comme un signe tangible de son retour. Selon les propos du Premier ministre Benyamin Netanyahou, il s’agirait bien du « soldat tombé attendu pour un retour et une inhumation en Israël ».
Cette arme, retrouvée intacte après onze ans, symbolise le lien indestructible entre le soldat et la nation. Pour la famille, elle incarne non seulement la mémoire du fils disparu, mais aussi la promesse qu’Israël ne renonce jamais à ses héros.
Hadar Goldin avait été capturé le 1er août 2014 à Rafah, quelques instants après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu humanitaire. Son enlèvement et son assassinat avaient bouleversé le pays, devenant le symbole de la cruauté du Hamas et de la promesse non tenue du retour de tous les soldats tombés.
Ce soir, le retour simultané de son arme et de son cercueil rappelle à la fois la tragédie d’un héros disparu et la détermination d’une famille — et d’un pays — à ne jamais abandonner les siens.