Alors que le futur maire de New York, Zohran Mamdani, a promis de faire arrêter Benyamin Netanyahu dès son arrivée aux États-Unis, une élue municipale, Inna Vernikov, invite au contraire le Premier ministre israélien à se rendre dans la ville le jour même de la prise de fonctions de Mamdani, . « L’une des promesses de campagne de Mamdani a été d’arrêter Benyamin Netanyahu, Premier ministre d’Israël élu démocratiquement, dès son arrivée à New York, le 1er janvier, Mamdani entrera en fonction — et le 1er janvier, j’espère accueillir Bibi à New York, New-York qui sera toujours aux côtés d’Israël, et aucun marxiste radical, même diplômé, ne pourra y changer quoi que ce soit. »

Zohran Mamdani, élu maire de New York début novembre, a tenu tout au long de sa campagne un discours particulièrement hostile envers Israël. Dans un long entretien accordé au New York Times, il a affirmé que, s’il était élu, il ordonnerait à la police new-yorkaise d’arrêter Benyamin Netanyahu -conformément aux ordres se la CPI- dès son arrivée dans la ville : « C’est une promesse que j’ai l’intention de tenir »

Selon des experts juridiques américains, une telle mesure serait inapplicable et illégale au regard du droit fédéral : les États-Unis ne reconnaissent pas la compétence de la Cour pénale internationale, dont ils ne sont pas membres. Le président Donald Trump avait d’ailleurs appelé, dès février, à sanctionner la CPI, affirmant qu’elle « n’a aucune autorité sur les États-Unis ou sur Israël ».

Selon les observateurs, le véritable test diplomatique pourrait intervenir lors de l’Assemblée générale des Nations unies, en septembre prochain.