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Un panneau « Jésus est Palestinien » provoque la polémique à Times Square

La publicité, commandée par le Comité américano-arabe contre la discrimination (ADC), affiche ces mots en lettres noires sur fond vert vif, accompagnés de la mention « Joyeux Noël »

2 minutes
25 décembre 2025

ParJohanna Afriat

Un panneau « Jésus est Palestinien » provoque la polémique à Times Square
Le panneau publicitaire sur Times Square photo : Réseaux sociaux 27A

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Un panneau d’affichage numérique installé à Times Square, à New York, portant le message « Jésus est Palestinien », a suscité une vive controverse en pleine période des fêtes de fin d’année. La publicité, commandée par le Comité américano-arabe contre la discrimination (ADC), affiche ces mots en lettres noires sur fond vert vif, accompagnés de la mention « Joyeux Noël ».

Rappelons que la couleur verte revêt une forte dimension symbolique dans l'islam où elle est associée au prophète Mohammed.

Selon les organisateurs, la campagne vise à provoquer le débat et à attirer l’attention du public au cœur de Manhattan. Sur place, de nombreux touristes et passants ont toutefois jugé le message provocateur et clivant.

La campagne n'est pas sans rappeler la polémique il y a un an autour de la crèche de Noël inaugurée par l'ancien pape François au Vatican représentant Jésus portant un keffieh.

Le directeur exécutif national de l’ADC, Abed Ayoub, a expliqué que l’organisation loue des espaces publicitaires à Times Square depuis le début de l’année, avec des messages renouvelés chaque semaine. Le slogan général de la campagne, « L’Amérique d’abord », vise selon lui à souligner les liens communs entre les communautés arabe, musulmane et chrétienne aux États-Unis.

Dans une interview accordée au Washington Post, Ayoub a affirmé que « la majorité des Américains sont chrétiens » et que « le berceau du christianisme se trouve en Palestine ». Il a ajouté que si l’affichage suscitait un débat public, alors l’objectif de la campagne était atteint.

Interrogé sur la question de l’identité religieuse de Jésus, Ayoub a indiqué qu’il s’agissait "d’un sujet ouvert à l’interprétation", ajoutant que les groupes juifs critiques de la campagne étaient libres de diffuser leurs propres messages.

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