Selon les informations de l’Associated Press, le président américain juge l’opération « incertaine », malgré des avancées techniques signalées ces dernières semaines.
Mais, préviennent les mêmes responsables, rien n’est jamais totalement figé avec Trump. Son imprévisibilité notoire laisse ouverte la possibilité d’un retournement de dernière minute — notamment si MBS parvient à le convaincre en personne lors de leur rencontre prévue mardi à Washington.
Début novembre, deux sources proches du dossier avaient confié à Reuters que Trump examinait déjà la demande saoudienne portant sur une quarantaine d’appareils furtifs de dernière génération. La requête aurait franchi un obstacle important au Pentagone, alimentant l’idée qu’un accord était proche avant la visite du prince héritier.
Ce dossier s’inscrit dans un contexte diplomatique plus large : Washington cherche à renforcer son partenariat stratégique avec Riyad, alors que MBS multiplie les signaux d’ouverture — y compris sur les questions régionales sensibles.
Reste que la vente de F-35 demeure un sujet hautement sensible, tant pour la sécurité israélienne que pour l’équilibre régional. Et même si l’administration américaine souffle aujourd’hui le chaud et le froid, la décision finale pourrait bien se jouer… dans le Bureau ovale.