Quelques heures après les violences commises près de Bethléem — c’est désormais la réaction politique qui occupe le devant de la scène. Après la condamnation d’Israel Katz un peu plus tôt dans la soirée, Benjamin Netanyahu a dénoncé sans ambiguïté les actes perpétrés par ce groupe qu’il qualifie de « minorité radicale » et qui, selon lui, « ne représente en rien les habitants de Judée-Samarie, loyaux et respectueux de la loi ».
Le Premier ministre a insisté sur la gravité de ces événements et sur l’urgence d’y répondre. « Nous sommes confrontés à une tentative dangereuse de prendre la loi entre leurs propres mains. Je prends cela très au sérieux », a-t-il déclaré, annonçant qu’il convoquera « dès que possible » les ministres concernés afin d’élaborer une réponse coordonnée. Netanyahu a précisé qu’il s’occuperait personnellement du dossier.
Loin de minimiser les faits, il a également appelé les autorités judiciaires à « faire pleinement respecter la loi contre les émeutiers » et à ne laisser « aucune zone grise » dans l’application des sanctions. « Israel est un État de droit, et un État de droit agit selon la loi. Nous agirons avec toute la force contre ceux qui menacent l’ordre public, qu’ils visent des Palestiniens ou nos soldats », a-t-il ajouté.
Netanyahu a par ailleurs réaffirmé son soutien total à Tsahal et aux forces de sécurité, qui, selon lui, continueront d’opérer « avec détermination et sans crainte » pour empêcher une escalade. Son intervention vise à rassurer une opinion publique préoccupée et à envoyer un message clair : ces violences, bien que commises par une minorité, ne seront pas tolérées.