Le ministre de la Justice Yariv Levin présidera le comité ministériel spécial chargé de définir le mandat de la commission d'enquête qui examinera les défaillances du 7 octobre. Siégeront également à ce comité les ministres Betsalel Smotrich, Itamar Ben-Gvir, Zeev Elkin, Avi Dichter, Gila Gamliel, Orit Struck, Ami'haï Eliahou et Ami'haï Chikli.
Lors de la réunion du gouvernement qui s'est tenue dimanche, il a été décidé de promouvoir la création d'une commission d'enquête qualifiée d'« indépendante », dotée de larges pouvoirs et dont la composition devrait recueillir « le consensus public le plus large possible ».
Selon cette décision, le nouveau comité ministériel disposera de 45 jours pour définir les domaines d'investigation et les périodes à examiner, avant de soumettre ses recommandations à l'approbation du gouvernement.
Pour l'opposition, cette méthode est inacceptable puisqu'elle revient à laisser aux ''suspects'' le soin de choisir sur quoi portera l'enquête dont ils doivent faire l'objet.
Le Premier ministre avait justifié la constitution d'une telle commission par le fait que la demande d'une commission d'État ne fait pas consensus au sein de l'ensemble de la population. « La question n'est pas seulement de savoir ce que l'on examine, ni qui l'on examine », a-t-il déclaré. « La question est de savoir qui examine la vérité. L'opposition réclame à cor et cri une commission d'enquête d'État, mais vous savez pertinemment qu'une part considérable du peuple n'acceptera pas la composition des enquêteurs que vous proposez. »
Le gouvernement a donc proposé la mise en place d'une commission paritaire composée de membres choisis par l'opposition et par la coalition avec un droit de veto de l'opposition.
Pour l'heure, l'opposition rejette cette proposition mais le gouvernement a donc décidé de commencer à la mettre en oeuvre.