L’attentat de Goush Etzion, survenu mardi en fin de journée, a aussitôt été suivi d’une réaction pour le moins révélatrice de l’Autorité palestinienne. Alors qu’un Israélien d’une trentaine d’années a été assassiné et que trois autres personnes ont été blessées — dont une femme grièvement — l’agence officielle Wafa a choisi de présenter les faits sous une tout autre lumière.
Dans son compte rendu, Wafa affirme que « deux jeunes hommes de Hébron sont tombés sur la voie d’Allah, tués par les forces d’occupation au sud de Bethléem ». Aucune mention de l’attaque elle-même, ni du véhicule-bélier, ni des coups de couteau, ni des charges explosives découvertes dans la voiture utilisée par les assaillants. Le texte cite même des « sources locales » évoquant des tirs sur « deux jeunes hommes au carrefour colonial de Goush Etzion ».
Les terroristes, neutralisés sur place, ont été identifiés comme Imran Ibrahim al-Atrash, 18 ans, originaire de Hébron, et Walid Muhammad Khalil Sabarneh, 18 ans, du village de Beit Ummar. Ils ont mené une attaque combinée contre des civils avant d’être éliminés par les forces de sécurité.
Les forces israéliennes ont par ailleurs retrouvé plusieurs bombes artisanales dans leur véhicule, confirmant qu’il s’agissait d’une opération planifiée visant à provoquer un carnage.
Une fois de plus, le récit palestinien officiel efface totalement la réalité d’un attentat sanglant contre des civils israéliens, en transformant les deux terroristes en « victimes » et en accusant Israël d’« exécution ».