Sécurité

Évaluation en Israël : représailles circonscrites du Hezbollah— voire aucune

Après l’élimination du chef d’état-major du Hezbollah, les autorités israéliennes se préparent à une éventuelle riposte de l’organisation terroriste, toutefois, l’estimation dominante est que, même si une réaction devait se produire, elle resterait très limitée.

2 minutes
23 novembre 2025

ParNathalie Sosna Ofir

Évaluation en Israël : représailles circonscrites du Hezbollah— voire aucune
Istock

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Selon des sources diplomatiques, tout en se préparant à une riposte potentielle du Hezbollah, l’évaluation actuelle en Israël est que le Hezbollah pourrait choisir de ne pas répondre du tout.

Et même si l’organisation terroriste décide qu’elle « ne peut pas laisser passer » une frappe aussi significative, l’analyse en Israël reste qu’une éventuelle réponse serait circonscrite, principalement en raison de la crainte du Hezbollah de voir s’intensifier les frappes israéliennes.

Rappelons que, près d’un an après le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, Tsahal an selon un haut responsable israélien, éliminé ce dimanche Ali Tabatabaï, chef d’état-major de facto de l’organisation et pivot pivot stratégique entre l’Iran et le Hezbollah.

Le bureau du Premier ministre a publié la déclaration suivante : « Il y a une heure, Tsahal a frappé au cœur de Beyrouth le chef d’état-major du Hezbollah, l’homme qui dirigeait le renforcement et l’armement de l’organisation terroriste. Le Premier ministre Netanyahou a ordonné cette frappe sur recommandation du ministre de la Défense et du chef d’état-major. Israël est déterminé à atteindre ses objectifs partout et à tout moment. »

Le ministre de la Défense, Israël Katz, a lui aussi réagi à la frappe : « Nous continuerons d’agir avec force pour empêcher toute menace contre les habitants du Nord et contre l’État d’Israël. Quiconque lève la main contre Israël verra sa main coupée. Le Premier ministre Netanyahou et moi sommes déterminés à poursuivre la politique de pression maximale au Liban et où que ce soit. Nous ne reviendrons pas à la réalité d’avant le 7 octobre. »