Sport

Foot : 18 supporters de l’Hapoel Tel Aviv arrêtés après des violences lors d'un match en octobre

Les incidents avaient fait plusieurs blessés

2 minutes
7 décembre 2025

ParJohanna Afriat

Foot : 18 supporters de l’Hapoel Tel Aviv arrêtés après des violences lors d'un match en octobre
Ultras de l'Hapoel Tel Aviv Photo by Oren Ben Hakoon/Flash90

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Dix-huit supporters de l’Hapoel Tel Aviv ont été arrêtés ce dimanche matin, soupçonnés d’avoir lancé des grenades fumigènes de type militaire lors du derby qui avait dégénéré il y a un mois et demi. Ils ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’opération « Rouge vif », alors que six autres supporters avaient déjà été interpellés le soir du match.

Les incidents avaient fait plusieurs blessés : un adolescent de 15 ans grièvement touché par une fusée éclairante, sa sœur incommodée par la fumée, un spectateur brûlé et deux policiers blessés par des grenades lancées dans leur direction.

Selon la police, les violences avaient été organisées de manière coordonnée, avec l’allumage de dizaines de fusées et le lancement de 48 grenades fumigènes de l’armée israélienne depuis les tribunes. Face à la situation, le commandant de district avait annulé le match et ordonné l’évacuation du stade.

L’enquête menée par l’unité centrale du district de Tel Aviv indique que certains supporters, affiliés aux « Ultras », auraient agi selon un plan structuré, dissimulant leur identité et se fondant dans la foule après les faits.

Sur le plan sportif, l’Hapoel Tel Aviv a écopé d’une défaite technique, de deux points de pénalité et d’une amende de 194 000 NIS, en plus d’une interdiction de vendre des billets aux supporters visiteurs pour le prochain match contre le Maccabi Haïfa. Le club chute à la cinquième place du classement.

Parallèlement à ces arrestations, la police de Tel Aviv a effectué une perquisition dans l'entrepôt de matériel des Ultras de l'Hapoel Tel Aviv au cours de laquelle ont été saisies plusieurs dizaines de matraques télescopiques, de grenades lacrymogènes et de talkies-walkies. À l'intérieur de l'entrepôt, une pancarte affichait un message d'insulte contre le ministre de la Sécurité nationale.

Une enquête a enfin été ouverte après la découverte d'un mur couvert de graffitis aux couleurs du club appelant à la mort de la police.