Le chef du gouvernement du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a déclaré ce jour, dimanche, que Doha ne financerait pas la reconstruction de Gaza : « Nous continuerons à soutenir le peuple palestinien, mais nous ne signerons pas de chèques pour réparer ce que d’autres ont détruit. » - entendre Israël.
Au-delà de la question financière, Al-Thani a livré un avertissement stratégique : sans solution politique durable, l’escalade est inévitable. Pour Doha, la poursuite de la présence militaire israélienne à Gaza et les violations répétées du cessez-le-feu menacent directement la stabilité régionale.
Ses déclarations interviennent alors que les États-Unis tentent de préparer la phase II de l’accord de cessez-le-feu et la mise en place d’une force internationale de stabilisation, un projet encore largement théorique face au refus du Hamas et aux réticences des pays susceptibles d’y contribuer.