Une délégation d’une douzaine de hauts responsables des Nations unies se trouve actuellement au Liban pour examiner les différents scénarios possibles de maintien du cessez-le-feu avec Israël, alors que la fin du mandat de la FINUL est prévue pour fin 2026. Il y a quatre mois, l’ONU avait déjà adopté ce qui avait été présenté comme une « dernière prolongation » de la mission, sous pression américaine. Depuis, les positions restent tranchées : la France milite pour une extension du mandat, tandis que Washington, avec le soutien d’Israël, mène une campagne active contre la poursuite de l’opération.

Les émissaires onusiens ont parcouru plusieurs régions du pays, notamment le long de la frontière sud avec Israël. Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, leur a confié que Beyrouth aurait besoin d’un « dispositif alternatif » pour assurer la sécurité du sud du pays après le départ de la FINUL.

La délégation ne prévoit pas de se rendre en Israël. Pour mémoire, la FINUL était censée empêcher le réarmement du Hezbollah au sud du Liban après la guerre de 2006 — une mission largement considérée comme un échec. Malgré ce constat, Paris continue de plaider pour une nouvelle prolongation du mandat au-delà de l’échéance actuelle.