Les pluies de la tempête Byron ont transformé des quartiers entiers de Gaza en zones sinistrées. Des milliers de familles déplacées ont vu leurs tentes noyées. Selon l’OCHA, « des centaines de tentes sont devenues inhabitables en quelques heures », tandis que l’UNRWA décrit une situation « critique, sans équipements de pompage ». L’agence distribue bâches, couvertures thermiques et matelas imperméables, mais ses capacités restent réduites après la destruction de plusieurs entrepôts.

Les ONG internationales sont en alerte. Save the Children évoque un « risque immédiat d’hypothermie », et Médecins Sans Frontières parle d’une « urgence sanitaire » dans plusieurs camps. Le Croissant-Rouge peine à accéder aux zones les plus touchées, les routes étant coupées par les eaux.

Des acteurs israéliens participent également à l’effort, malgré les contraintes sécuritaires. L’Arava Institute développe avec des partenaires palestiniens des abris autonomes équipés d’eau potable, d’énergie solaire et de systèmes d’assainissement. IsraAID et SmartAID proposent d’acheminer eau et kits d’urgence, mais ces initiatives dépendent d’autorisations strictes et de conditions d’accès difficiles.

L’ensemble des efforts se heurte à des obstacles majeurs : points d’entrée limités, manque de matériel de drainage, réseaux d’égouts détruits et routes impraticables. L’Union européenne appelle à « un accès humanitaire complet et immédiat ». Sans amélioration rapide, préviennent les organisations, les inondations pourraient se transformer en crise sanitaire en plein hiver.