Pour la deuxième semaine consécutive, une cérémonie d'accueil du Shabbat (kabalat Shabbat) a eu lieu Place des Otages à Tel Aviv pour le retour de Ran Gvili, dont la dépouille est toujours détenue par le Hamas à Gaza.
Ce vendredi, Rubi Hen, le père d'Itay, z'l, dont le corps a été retenu par les terroristes du Hamas pendant plus de deux ans, a pris la parole.
Il a comparé son fils à Ran Gvili et a déclaré que tous deux étaient des volontaires et compétitifs qui se sont battus le 7 octobre. "Itay est le dernier des soldats du 7/10 à être rentré et Roni est le dernier des otages", et il a ajouté qu'avec le retour de Roni, il sera possible de dire : "Guerre du 7/10 : fin".
Rubi Hen a ensuite intégré une référence à la Paracha de la semaine, et a parlé de Joseph comme "le premier captif du peuple d'Israël", tout en soulignant la douleur de Jacob le patriarche pour son fils disparu. Il a ajouté que l'histoire de Jacob nous enseigne qu'on ne peut se résigner à la réalité d'un fils disparu, et que "on n'oublie pas, on n'abandonne pas et on ne cesse pas d'agir".
Le père endeuillé a rappelé les paroles des Sages sur un deuil sans sépulture, et a noté qu'il est impossible de commencer la reconstruction sans enterrement digne. Il a mentionné la demande de Joseph de faire monter ses ossements en terre d'Israël, et le fait que Moïse a accompli cette demande à la veille de la sortie d'Égypte.
En conclusion de son discours, il a dit : "Aujourd'hui nous exigeons de remplir l'accord que le président Trump a signé pour la libération de tous les otages et c'est maintenant le moment d'insister pour que l'accord soit respecté".
Rubi Hen a appelé à préserver l'unité du peuple, et a mis en garde contre une atteinte à l'esprit national en raison de divisions internes.