Cette prise de position a suscité une réaction particulièrement virulente de la part de la police. Un haut responsable policier a dénoncé un geste qui, selon lui, « donne du crédit à une protestation visant à délégitimer la police et ses agents, qualifiés de “sous-hommes” par certains slogans ». Dans l’entourage du commissaire général, on parle même de « dégoût » face à l’attitude du député.
La police rappelle que ses consignes concernant les stades et les manifestations de supporters sont « strictement professionnelles », sans lien avec une équipe ou un courant particulier, et qu’elles concernent un corps de 32 000 policiers et 40 000 bénévoles.
Cette polémique intervient dans un contexte déjà tendu. La veille, une réunion s’est tenue entre le directeur général du Hapoël Tel-Aviv, le commandant du district de Tel-Aviv de la police et des responsables du football israélien, afin de tenter de parvenir à un compromis sur l’interdiction de ces t-shirts lors du derby prévu samedi. Selon un participant, « toutes les parties doivent faire un pas l’une vers l’autre, mais rien n’est encore acquis ».
De leur côté, les supporters du Hapoël Tel-Aviv ont menacé de saisir la Cour suprême si l’interdiction est maintenue, estimant qu’elle constitue une atteinte à la liberté d’expression, « pilier fondamental de la démocratie ».
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