Ancien otage libéré, Segev Kalfon a récemment livré un témoignage marquant sur la manière dont il a tenté, avec d’autres captifs, de préserver leur identité juive durant leur détention à Gaza. Selon son récit, rapporté notamment par Ynet et repris par la chaîne publique Kan, il a réussi à obtenir une aiguille et du fil en affirmant qu’il devait réparer ses vêtements. Il a ensuite déchiré une galabiya, une robe traditionnelle, pour en fabriquer des kippas cousues à la main.
Chaque kippa était brodée avec le prénom de l’otage auquel elle était destinée. « Nous les mettions pour prier, et quand ils arrivaient, nous les retirions immédiatement », a expliqué Segev Kalfon. Il raconte avoir frôlé la découverte lorsqu’il s’est approché par erreur de ses geôliers en récitant le Shalom Aleichem, la kippa encore sur la tête, avant qu’un autre otage ne l’avertisse à temps.
Ce témoignage illustre une dimension moins visible de la captivité : la résistance morale et spirituelle. Dans des conditions extrêmes, où toute expression religieuse pouvait être sévèrement sanctionnée, ces gestes discrets ont permis à certains otages de conserver un sentiment d’humanité, de cohésion et d’identité. Plusieurs médias israéliens soulignent que ce type de récit s’inscrit dans une série de témoignages d’anciens captifs, révélant comment la foi, les prières et les traditions ont servi de refuge intérieur face à la violence et à l’effacement imposés par les terroristes du Hamas.
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