Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reçu à Jérusalem le sénateur américain Lindsey Graham, figure influente du Sénat des États-Unis et proche des cercles sécuritaires de Washington. À l’issue de leur rencontre, l’élu républicain a exprimé une inquiétude claire concernant l’évolution de la situation sécuritaire autour d’Israël.
« Nous avons enregistré de nombreux succès en 2025, et je souhaite m’assurer que 2026 soit une année de paix et de défaite des forces du mal », a déclaré Lindsey Graham. Mais selon lui, les signaux actuels sont préoccupants : le Hamas, loin de se désarmer, chercherait à se réarmer et à rétablir son emprise sur Gaza. Dans le même temps, le Hezbollah tenterait, lui aussi, d’accroître ses capacités militaires. « C’est un résultat inacceptable », a-t-il martelé.
Ce message fait écho aux préoccupations israéliennes sur le risque d’un retour au statu quo sécuritaire d’avant-guerre, dans lequel les organisations terroristes profiteraient de périodes de calme relatif pour reconstruire leurs arsenaux. Pour Israël comme pour une partie du camp républicain américain, toute stabilisation durable de la région passe par un empêchement strict du réarmement du Hamas à Gaza et du Hezbollah au Liban.
La visite de Lindsey Graham intervient dans un contexte de coordination étroite entre Jérusalem et Washington sur les dossiers sécuritaires, malgré les débats internationaux sur l’après-guerre à Gaza. Pour l’audience franco-juive, ces déclarations confirment que, côté américain, le discours reste centré sur la responsabilité des organisations terroristes et sur la nécessité d’empêcher leur reconstitution militaire.
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