La future commission compterait six membres, censés être nommés « par consensus » entre coalition et opposition, avec une majorité qualifiée de 80 députés. L’opposition a déjà annoncé qu’elle ne coopérerait pas avec une commission qui ne serait pas une commission d’enquête d’État. En cas d’échec, le président de la Knesset, Amir Ohana, procéderait lui-même aux nominations. De facto, le gouvernement enquêterait donc sur sa propre responsabilité. Le mandat de la commission pourrait remonter jusqu’à l’opération « Bordure protectrice » en 2014 et inclure d’autres événements antérieurs.
Au sein de la commission ministérielle, seul le ministre Ze’ev Elkin s’est opposé au projet, mettant en garde contre un mécanisme qu’il juge « profondément problématique » et excessivement politisé.
Parallèlement, des manifestations ont eu lieu devant le bureau du Premier ministre. Des familles endeuillées et des collectifs citoyens ont dénoncé une «une commission politique de blanchiment» estimant que le gouvernement instrumentalise la tragédie du 7 octobre pour éviter une véritable reddition de comptes. Trois manifestants ont été interpellés.

Manifestation du mouvement « Changeons de cap » : « une commission politique d’étouffement » | Photo : Changeons de cap
Le collectif « Conseil d’Octobre », qui regroupe des familles de victimes, a affirmé que seule une commission d’enquête d’État indépendante permettrait d’établir la vérité, de tirer les leçons du drame et d’éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise.
Le texte doit être soumis mercredi au vote préliminaire en séance plénière de la Knesset.
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