L'université de Georgetown, l'une des institutions les plus prestigieuses de Washington, a officiellement mis fin à sa coopération avec Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les territoires palestiniens. Cette décision, confirmée par la direction de l'Institut pour l'étude des migrations internationales de l'école, fait suite aux sanctions imposées par le gouvernement américain en juillet dernier à l'encontre de la diplomate pour des accusations d'antisémitisme.
La rupture de ce lien académique répond à une obligation légale stricte. Selon Anna Maria Mayda, directrice au sein de l'université, les institutions américaines ont l'interdiction fédérale de maintenir des affiliations avec des individus faisant l'objet de sanctions des États-Unis. Bien qu'Albanese n'ait pas été une employée directe de Georgetown, son statut de chercheuse affiliée lui offrait jusqu'alors un accès privilégié aux ressources de l'école de service diplomatique (SFS) et des opportunités de collaboration académique.
Le secrétaire d'État, Marco Rubio, avait fermement justifié les sanctions en accusant Francesca Albanese d'avoir tenu des propos antisémites décomplexés et d'avoir exprimé un mépris manifeste envers les États-Unis, Israël et l'Occident. De son côté, l'organisation UN Watch a noté que la biographie de la rapporteuse avait été discrètement retirée du site internet de l'université ces derniers jours.
Francesca Albanese a elle-même reconnu la fin de cette collaboration lors d'une récente intervention, déplorant que ses liens avec l'université américaine, où elle avait l'habitude de donner des conférences, aient été totalement rompus.
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