Herzog doit être reçu en audience privée par le souverain pontife, récemment élu à la tête de l’Église catholique. Selon le bureau du président, les deux hommes devraient aborder des sujets sensibles : la guerre en cours contre le Hamas et le Hezbollah, la montée de l’antisémitisme en Europe, ainsi que la place des communautés chrétiennes au Moyen-Orient.
Le Vatican entretient depuis plusieurs décennies des relations diplomatiques officielles avec Israël, mais celles-ci connaissent régulièrement des frictions liées à la question palestinienne et au statut de Jérusalem. La rencontre de jeudi sera donc scrutée de près, tant à Rome qu’à Jérusalem, pour mesurer le ton adopté par le nouveau pape.
Herzog, qui multiplie depuis le début de la guerre les déplacements à l’étranger afin de défendre la position d’Israël, souhaite utiliser cette visite pour consolider les liens avec l’Église catholique et rappeler la nécessité d’un front commun contre l’extrémisme religieux et le terrorisme.