La Cour suprême a ordonné ce mercredi matin au Contrôleur d'État de geler temporairement certaines procédures d'audit concernant les événements du 7 octobre et la guerre "Glaives de fer".

L'ordonnance a été prononcée dans le cadre de deux recours distincts - l'un déposé par le parquet militaire, l'autre par le ''Mouvement pour la qualité du pouvoir''.

Une formation de trois juges - Daphna Barak-Erez, David Mintz et Alex Stein - a statué qu'il convenait d'émettre une ordonnance conditionnelle enjoignant au Contrôleur d'État d'expliquer pourquoi il ne s'abstiendrait pas de mener des audits dans des domaines touchant à la politique, à la stratégie ou à des questions nécessitant une enquête factuelle approfondie.

Parmi les sujets visés par cette ordonnance figurent : les décisions stratégiques relatives au 7 octobre, la réponse des échelons politiques et militaires face aux événements, les domaines de responsabilité personnelle des hauts responsables

Ces thèmes sont au cœur des débats qui agitent la société israélienne depuis les attaques du Hamas et le déclenchement de la guerre.

En outre, une ordonnance provisoire a été émise, enjoignant au Contrôleur d'État de s'abstenir d'effectuer des actions concrètes sur ces sujets - y compris la convocation de témoins, la collecte de documents ou la publication de brouillons - jusqu'à la date fixée pour le dépôt de sa réponse, dans un mois.

Cette mesure suspend donc effectivement, pour au moins un mois, une partie significative du travail d'audit sur les attaques du 7 octobre et les défaillances qui les ont rendues possibles.

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