Le président américain Donald Trump a surpris Jérusalem en déclarant que les Houthis, milice pro-iranienne basée au Yémen, auraient « capitulé ». « Ils nous ont dit hier qu’ils ne veulent plus se battre,et affirmé qu’ils ne tireraient plus sur des navires. Ils se sont rendus. Nous ne les attaquerons plus », a-t-il affirmé.
S’il s’agit, à première vue, d’une désescalade bienvenue dans la région, cette déclaration suscite néanmoins une certaine inquiétude à Jérusalem. Selon certaines informations, Israël a été informé qu’une visite du président américain en Israël est désormais « envisageable » dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient la semaine prochaine. « Rien n’a encore été décidé », a précisé une source diplomatique israélienne, « mais des discussions sont en cours et nous nous préparons à cette éventualité ».
Donald Trump entamera sa visite régionale le 13 mai, avec des étapes prévues en Arabie saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis. Côté israélien, on espère que ce déplacement contribuera à faire avancer les négociations sur un éventuel accord de libération des otages . Le cabinet de sécurité israélien, qui a approuvé l’opération militaire « Chars de Gédéon » dans la bande de Gaza, aurait décidé de retarder le lancement de l’offensive. Celle-ci ne sera menée qu’après le passage de Trump dans la région et uniquement si aucun accord n’est trouvé d’ici là.