L’UNRWA, l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, dont les activités ont été interdites en Israël depuis le 30 janvier en raison de l’implication de certains de ses employés dans le massacre du 7 octobre, a annoncé ce jeudi que trois de ses écoles à Jérusalem-Est avaient été fermées par les forces de sécurité israéliennes. Selon l’agence, au moins un membre du personnel a été arrêté et des avis de fermeture ont été placardés sur les entrées : « À partir du 8 mai 2025, il est interdit de faire fonctionner des établissements scolaires, d’employer des enseignants ou tout autre personnel éducatif, et d’accueillir des élèves dans cet établissement. »
Le directeur de l’UNRWA en Judée-Samarie, Roland Friedrich, a déclaré que des forces « lourdement armées » ont encerclé dès 9h du matin trois écoles de l’agence situées dans le camp de réfugiés de Shouafat, à Jérusalem-Est. Il a précisé que 550 enfants âgés de 6 à 15 ans se trouvaient sur place au moment de la fermeture et qualifié l’opération de « traumatisante pour de jeunes enfants qui risquent de perdre immédiatement l’accès à l’éducation. »
Israël a interdit les activités de l’UNRWA après qu'il eut été établi que plusieurs de ses employés avaient participé à l’attaque sanglante du 7 octobre et que certains otages avaient été détenus par ses membres. Au moins 100 employés de l’UNRWA sont ou ont été affiliés à l’organisation terroriste. Parmi les employés ayant directement participé au massacre du 7 octobre, Mohammad Abu Itiwi, salarié de l’UNRWA depuis juillet 2022, payé avec des fonds internationaux, qui s’est révélé être un commandant de la force Nukhba. Il aurait personnellement violé, tué et enlevé des civils israéliens et a été éliminé à Gaza quelques semaines plus tard.

Mohammad Abu Itiwi, salarié de l’UNRWA et commandant de la force Nukhba, pas de crédit
De surcroît, des infrastructures de l’UNRWA à Gaza, telles que des écoles et des dispensaires, ont servi à entreposer des armes et à lancer des roquettes et l’agence onusienne, sous couvert d’aide humanitaire, aurait facilité les déplacements des terroristes. Trois ex-otages ont par ailleurs affirmé avoir été retenus dans des bâtiments appartenant à l’organisation.
L’UNRWA, de son côté, dément toute implication directe dans l’offensive du Hamas, pointant uniquement des cas isolés au sein de l’organisation.