Israël a exprimé sa volonté d’« aider » l’Équateur dans sa lutte contre les cartels de drogue, notamment en matière de renseignement. C'est ce qu'a révélé le président équatorien Daniel Noboa, réélu en avril, hier lors sa visite à Paris, précisant que cette coopération portera sur la sécurité des ports et des frontières, des zones clés dans le transit de la cocaïne produite en Colombie et au Pérou. L’Équateur, autrefois un îlot de stabilité en Amérique latine, est aujourd’hui plongé dans une guerre contre les narcotrafiquants. Noboa mène depuis novembre 2023 une campagne vigoureuse contre le crime organisé, affirmant avoir fait reculer le taux d’homicides, de 47 à 38 pour 100.000 habitants, même si une hausse a été observée début 2025. Pour renforcer sa stratégie, il souhaite rouvrir le débat sur la présence de forces militaires étrangères, bien qu’aucun projet concret ne soit encore engagé.
Lors de sa tournée en Europe et au Moyen-Orient, le président a rencontré des dirigeants en Italie, au Vatican, en Espagne, aux Émirats arabes unis, en Israël et au Royaume-Uni, à la recherche d’alliés internationaux et à Paris a été reçu par le président Emanuel Macron à l'Élysée. Outre Israël, les Émirats ont aussi proposé leur soutien en matière de renseignement.