Edan Alexander, qui doit être libéré ce lundi, est né à Tenafly dans le New Jersey. Aujourd'hui âgé de 22 ans, il a fait le choix à 18 ans quitter le confort de sa vie aux États-Unis pour rejoindre la brigade Golani en Israël en tant que soldat isolé. Nageur professionnel et passionné de sports extrêmes, il a servi le pays avec une dévotion sans faille.
Le matin du 7 octobre, alors que sa mère Yael était en visite en Israël et qu'il aurait pu bénéficier d'un congé spécial, Edan Alexander a fait un choix qui révèle son engagement : rester à sa base, refusant de laisser ses camarades seuls. Un choix qui l'a conduit à être capturé, faisant de lui le tout premier otage américano-israélien enlevé par le Hamas.
L'intervention de Trump : en engagement personnel
Donald Trump a fait de la libération d'Edan Alexander, dernier otage israélo-américain en vie, un combat personnel et symbolique. Lors d'une visite hautement médiatisée sur la tombe du Rabbi de Loubavitch à New York, Trump a prié puis brandi publiquement la photo du jeune soldat, créant un moment de solidarité émotionnelle avec sa famille.
Dans un message poignant enregistré pendant sa captivité, Edan Alexander a imploré directement le président américain : « Cher Président Trump, je suis un citoyen américain et israélien prisonnier à Gaza. Veuillez utiliser l'influence des États-Unis pour négocier notre libération. Chaque jour ici semble une éternité. »
Les négociations pour sa libération menées par l'envoyé de Trump, Adam Boehler, ont pris une allure de marathon diplomatique. Le président a maintenu la pression, utilisant ses réseaux diplomatiques et ses contacts pour maintenir Alexander à l'avant de l'agenda du Hamas. Il y a trois mois, des négociations visant à relâcher Edan Alexander avec plusieurs autres otages défunts semblaient proches d'aboutir. Il aura fallu attendre encore plusieurs semaines avant que les discussions ne portent leurs fruits, menées semble-t-il sans concerter Israël.
Symbole ultime de l'engagement de l'administration Trump, Adam Boehler, envoyé américain pour les otages, a escorté personnellement les parents de l'otage jusqu'en Israel pour y retrouver leur fils.
Si son état de santé le permet, le jeune homme devrait s'envoler pour le Qatar juste après sa libération afin d'y rencontrer Donald Trump.