Lundi matin, des unités de l’armée israélienne, en coordination avec l’Administration civile de Judée-Samarie, ont démoli un immeuble de quatre étages dans le village arabe de Burqin, proche de la route où Tseela Guez a été assassinée.
Tsahal a précisé que « ces structures ont été ciblées en priorité en raison de leur proximité avec un axe routier majeur et du danger sécuritaire qu’elles représentent ».
Le chef du Conseil régional de Samarie, Yossi Dagan, a réagi : « Je salue cette démolition — c’est une mesure importante. Mais elle arrive trop tard, et elle est partielle. Nous avions déjà exigé, avant l’attentat, que ces bâtiments illégaux — construits délibérément dans le village ou entre celui-ci et la route de l’attaque — soient détruits. »
Il a ajouté : « Il y a de fortes raisons de penser que l’un de ces bâtiments a pu être utilisé par le terroriste ou ses complices pour faire de la surveillance. À l’abri des regards, le meurtrier a pu s’approcher de sa cible. Il ne fallait pas attendre qu’une femme soit assassinée pour agir. »