Le fils de Tseela Guez, né par césarienne d'urgence après l'assassinat de sa mère lors d'un attentat en Samarie il y a moins d'une semaine, a été nommé Ravid Chaim lors d'une cérémonie solennelle ce lundi matin. Le nourrisson, toujours hospitalisé dans un état grave, a reçu le prénom que sa mère avait choisi avant sa mort tragique.
Bien que le bébé n'ait pas encore été circoncis en raison de son état de santé critique, la famille a tenu à organiser une cérémonie de nomination au domicile familial à Bruchin, afin que des prières nominatives puissent être dites pour sa guérison. L'événement s'est déroulé à la fin de la prière du matin ce mardi, en présence du rabbin de la localité Meir Hilevich, du chef du conseil de Samarie Yossi Dagan et des proches de la famille endeuillée.
La veille, dans un geste symbolique, la famille s'est rendue pour une prière marquant la semaine de deuil dans la tente qui fait office de bureau du chef du Conseil de Samarie, installée sur le lieu même de l'attaque pour protester contre la détérioration de la situation sécuritaire dans la région.
Hananel, le mari de Tseela, lui-même blessé lors de l'attaque, a livré un témoignage poignant : "Nous voulons agir pour que personne ne souffre autant que nous, la famille Gez et la famille Aviv, en ce moment. C'est une souffrance indescriptible et nous ne la méritons pas." Il a ensuite lancé un appel au Premier ministre, exigeant "qu'il fasse tout ce qui est en son pouvoir pour qu'une telle chose ne se reproduise plus jamais."
Tseela Gaz, thérapeute émotionnelle, a été assassinée alors qu'elle se rendait à la maternité avec son mari pour donner naissance à leur quatrième enfant. Un terroriste a ouvert le feu sur leur véhicule près de Bruchin et Peduel mercredi soir.