Le tribunal de première instance de Rishon LeTsion a levé l’assignation à résidence de Yonatan Urich, conseiller du Premier ministre Benjamin Netanyahu, soupçonné dans le cadre de l’affaire « QatarGate ». Le juge Menachem Mizrahi a décidé de le placer sous « surveillance humaine » : il peut circuler librement à condition d’être accompagné d’une personne agréée par le tribunal, et ce jusqu’au 1er juin.

Durant l’audience, le juge a critiqué sévèrement la conduite de la police, affirmant que l’enquête « avançait à toute vitesse sans que personne ne se demande quelle infraction est réellement en cause ». Il a ajouté qu’il n’existait pas de base juridique claire justifiant l’arrestation d'Urich, tout en soulignant que l’intention initiale de la police était en réalité de le libérer. (je n'ai pas compris)

La police avait demandé une prolongation de son assignation à résidence jusqu’au 12 juin, mais la requête a été rejetée. Le juge a aussi exprimé des doutes quant au renforcement des soupçons à l'encontre d'Urich, soulignant que les éléments permettant de le qualifier de « fonctionnaire public » – condition essentielle pour qualifier certaines des infractions reprochées – n’étaient pas établis.

L’affaire du « QatarGate » concerne des soupçons de réception de fonds en provenance du Qatar par des proches collaborateurs de Binyamin Netanayhou, en échange d’une influence sur l’opinion publique et les médias israéliens. La police soupçonne Urich d’avoir commis des délits tels que : corruption, contact avec un agent étranger, transmission d’informations sensibles, blanchiment d’argent, fraude, abus de confiance et entrave à la justice.