Après avoir livré un témoignage poignant sur une chaîne israélienne relatant les difficultés psychologiques mais aussi financières auxquelles elle est confrontée, l'ancienne otage et mère de famille Doron Katz-Asher a suscité une vague d’émotion dans le pays. Une campagne de financement participatif a été lancée, atteignant rapidement son objectif de trois millions de shekels.
L'ex-mari de Doron, Yoni Asher, dont elle s'est séparée peu après son retour de captivité alors qu'elle était enceinte, a toutefois vivement réagi en remettant en question sa précarité financière. Il a ainsi affirmé qu'elle disposait de revenus confortables et même de fonds personnels très élevés.
Dans un long message publié sur les réseaux sociaux, Yoni Asher dénonce tout d'abord "l'image déformée" que les médias auraient donné de lui. Il reproche également aux caméras de la Chaîne 12 de s'être immiscées dans la salle d'accouchement de son épouse et d'avoir filmé la naissance de leur fille : « Voir une équipe de News 12 entre les jambes d'une mère pendant son accouchement, ce n’est pas ma définition du journalisme », écrit-il.
Sur le plan financier, Yoni Asher affirme que Doron Katz-Asher n’est pas en situation de détresse économique et détaille les aides mensuelles qu'elle perçoit pour elle-même et ses deux plus grandes filles, également enlevées le 7 octobre. et perçues : allocations mensuelles, indemnités pour les victimes du terrorisme et soutiens divers atteindraient selon lui environ 54 200 shekels par mois, auxquels s’ajouteraient des capitaux propres et des biens de valeur, « même avant la mobilisation du public ».
Yoni Asher se dit blessé par les allégations des médias selon lesquelles il aurait « abandonné sa famille ». Il affirme ne percevoir aucune pension ou aide de l’État, tandis que l’ensemble des fonds est versé à Doron : « Je subviens aux besoins de mes filles de ma propre poche. »
"Les présenter comme ‘dans le besoin’, c’est choquant. J’espère que Doron vivra dans l’abondance, mais une telle démarche devrait être fondée sur la transparence, sans ternir la réputation de quiconque », a-t-il conclu.