La Colombie, pays d’Amérique du Sud connu pour sa posture critique envers Israël, a franchi une étape majeure en nommant pour la première fois un ambassadeur auprès de l’Autorité palestinienne. Ce choix intervient un an après la rupture officielle des relations diplomatiques avec Israël, consécutive au conflit dans la bande de Gaza.
Le ministère colombien des Affaires étrangères a annoncé la nomination de Jorge Iván Ospina, politicien engagé à gauche figure politique très critique à l’égard des décisions israéliennes et de Tsahal. C'est un proche du président Gustavo Petro qui a souvent comparé les actions israéliennes à celles des nazis, et avait ordonné en mai dernier l’ouverture d’une ambassade à Ramallah, quelques semaines après la rupture des relations.
L’ambassadeur a précisé qu’il n’était pas encore décidé s’il prendrait ses fonctions depuis Ramallah ou un pays voisin, et précisé que des discussions avec Israël étaient nécessaires pour organiser l’installation de la mission diplomatique.
« Nous reconnaissons l’État palestinien. Nous reconnaissons également que l’État palestinien et l’État d’Israël doivent coexister » a déclaré le diplomate.