Sécurité

David Zini quitte l’armée : « Le messianisme n’est pas un mot à rejeter »

Le général David Zini, futur chef du Shin Bet, a quitté l’armée après 33 ans. Il a appelé à assumer les échecs du 7 octobre et affirmé que le messianisme fait partie intégrante de la vision sioniste.

1 minute
6 juin 2025

ParDelphine Miller

David Zini quitte l’armée : « Le messianisme n’est pas un mot à rejeter »
Photo d'Arie Leib Abrams/Flash90

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À l’issue de 33 ans de service, le général de division David Zini a quitté ses fonctions de commandant de la Direction de l’Entraînement et de la Doctrine de Tsahal. Il s’apprête désormais à prendre la tête du Shin Bet.

Lors de sa cérémonie de départ, Zini a évoqué avec gravité la responsabilité collective face aux événements du 7 octobre : « Tout comme nous partageons les succès, nous portons aussi une part importante de l’échec. Nous ne pouvons pas dire que nos mains n’étaient pas impliquées. »

Il a aussi pris position dans le débat actuel autour du mot « messianique » : « Ce mot revient souvent dans le discours public ces derniers temps. Nous sommes tous messianiques, à l’image de Ben-Gourion et des fondateurs de l’État, qui portaient une vision pour le peuple juif et un message pour le monde. Le messianisme n’est pas un mot à rejeter. »

Par ces propos, Zini revendique une vision du sionisme comme projet porteur d’un idéal universel — loin de l’image souvent polémique que peut prendre aujourd’hui le terme « messianique » dans le débat israélien.