Head of Blue and White party Benny Gantz holds a press conference at Kfar Maccabia on February 26, 2020. Photo by Tomer Neuberg/Flash90 *** Local Caption *** ???? ???\n??? ???\n????? ????????\n??????\n?????
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Vouant faire parler de lui avant la séance d'ouverture de la session parlementaire d'hiver, le chef de Bleu-Blanc Benny Gantz a fait une déclaration à la presse qui ressemblait bien plus à un discours de chef d'opposition que d'un partenaire de coalition. Le ministre de la Défense est revenu sur les mêmes mantras de "Bleu-Blanc comme garde-fou de la démocratie et de l'Etat de droit" et a adressé une pique après l'autre au Premier ministre sans le nommer et l'accusant sans le nommer "de préférer ses intérêts personnels aux intérêts de l'Etat".
Sur le plan politique, Benny Gantz a posé un ultimatum au Likoud : le budget 2021 doit être adopté par la Knesset au 31 décembre et dans le cas contraire "toutes les options seront sur la table". Une déclaration étrange lorsqu'on voit la situation pitoyable de son parti dans les sondages. Dimanche, le ministre des Finances Israël Katz avait estimé que le budget 2021 pourrait être adopté par le gouvernement d'ici la fin de l'année, mais certainement pas par la Knesset. Le bras-de-fer promet d'être "intéressant".
Benny Gantz a justifié la présence de Bleu-Blanc dans le gouvernement malgré les critiques, avec deux arguments hautement démagogiques : "Imaginez que nous n'étions pas été au gouvernement, nous aurions assisté à une offensive contre les tribunaux et la destruction du système judiciaire, et si nous n'avions pas été au gouvernement nous aurions eu droit à l'annexion en Judée-Samarie".
Il a fini son intervention en annonçant que son parti votera contre la motion de censure présentée par le parti Yesh Atid-Telem, "qui est une opération de public-relations".
Discours après discours et déclaration après déclaration, Benny Gantz reprend depuis des mois, tel un robot les mêmes thèmes et expressions creuses qui confirment qu'il aurait mieux fait de rester en dehors de la vie politique.