
Du côté iranien on ne s'embarrasse pas de formalités. Téhéran a déjà réagi par la négative à l'appel commun lancé par Washington, Paris, Berlin et Londres. Le ministre iranien des Affaires étrangères Muhamad Zarif a annoncé que l'Iran n'annulera pas les dernières décision prises dans le cadre de son programme nucléaire, y compris l'interdiction des visites-surprise des inspecteurs de l'Aiea. Il a également averti que son pays n'acceptera pas de revenir à la table des négociations tant que les Etats-Unis n'auront pas levé toutes les sanctions américaines sur l'Iran, et enfin, que l'Iran refusera catégoriquement de négocier un accord sur un spectre plus large que celui signé en 2015.
Photo Olivier Fitoussi /Flash 90