Prenant prétexte de l'attaque cybernétique contre la centrale nucléaire de Natanz, l'ambassadeur iranien à l'Agence internationale de l'énergie atomique a confirmé au directeur Rafael Grossi les déclarations du ministre des Affaires étrangères adjoint Abbas Araghchi qui annonçait mardi que son pays commencera la semaine prochaine à enrichir de l'uranium à un taux de 60%, ce qui se rapproche dangereusement du degré d'utilisation militaire.
Paris a réagi à cette nouvelle en parlant d'un "développement grave qui nécessitera une réponse coordonnée des pays impliqués dans les négociations sur le dossier nucléaire". Un communiqué très diplomatique qui à la fois dénonce et temporise. Sans effet aucun sur le régime des ayatollahs.
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