Lors de son intervention, Yaïr Lapid a une nouvelle fois mis la question "palestinienne" sur la table, tout comme l'a fait la vice-présidente des Etats-Unis.
Avant la rencontre entre Yaïr Lapid et Antony Blinken un haut responsable du State Department a tenu à "annoncer la couleur" : il a déclaré que les Etats-Unis font actuellement pression sur d'autres Etats arabes pour normaliser leurs relations avec Israël, "ce qui favorisera la solution des deux Etats à laquelle les Etats-Unis restent résolument engagés". Il a rappelé la position de la nouvelle administration américaine qui est que "la normalisation entre Israël avec des pays arabes n'est pas une alternative à la solution des deux Etats". Il a ensuite réitéré la demande américaine de "ne pas procéder à des actions unilatérales" mettant dans le même sac la construction de localités juives, la démolition de maisons illégalement construites, l'incitation à la haine d'Israël et le versement de salaires à des terroristes. Il a également confirmé que le processus de réouverture du consulat général des Etats-Unis à Jérusalem est en cours.
Un discours et une terminologie qui avait disparu des écrans après des années d'efforts mais qui sont revenus au centre du jeu depuis l'arrivée au pouvoir de Joe Biden et du gouvernement Benett-Lapid.
Photo Shlomi Amsalem / GPO