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Dans une tribune publiée dans le Washington Post, en cette fin de semaine, en prévision de son voyage au Proche-Orient, le Président américain, Joe Biden, expose les grandes lignes de sa vision dans la région.
Il se positionne au sujet de l'accord avec l'Iran pour un retour à l'accord de 2015 signé par l'administration Obama, en opposition avec le gouvernement israélien: ''L'Iran sera isolé tant que nous ne reviendrons pas à l'accord que mon prédécesseur avait quitté. Le mois dernier, 30 pays nous ont rejoint dans la condamnation du manque de coopération de la part de l'Iran avec l'Agence Internationale de l'Energie Atomique, concernant ses activités nucléaires. Mon administration continuera à augmenter la pression diplomatique et économique jusqu'à ce que l'Iran soit disposé à revenir à l'accord de 2015''.
En Israël, Yaïr Lapid et Benny Gantz tenteront de convaincre Biden de ne pas revenir à un tel accord, et de se diriger vers un texte qui s'étendrait sur le long terme avec des systèmes de sanctions très stricts. Les déclarations du Président américain à la veille de son départ pointent le désaccord sur ce sujet, qui sera au coeur des discussions à Jérusalem.
Par ailleurs, Joe Biden a rappelé qu'il sera le premier Président à se rendre directement d'Israël en Arabie Saoudite, symbole du rapprochement voulu et orchestré par les Etats-Unis entre le pays arabe et l'Etat hébreu. D'après les allusions du Président américain, un tel rapprochement devrait se concrétiser par des mesures annoncées lors de sa visite.
Enfin, il a évoqué la question palestinienne, mettant en avant le fait que son administration avait ramené l'aide américaine aux Palestiniens - qui avait été considérablement réduite par Donald Trump - à 500 millions de dollars. Il a insisté, au passage, sur le montant de l'aide américaine à Israël: 4 milliards de dollars, qu'il a décrite comme la plus importante de toute l'histoire.