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UN Watch, une organisation indépendante de défense des droits humains basée à Genève, dénonce la pratique routinière de la torture par l’Autorité palestinienne et le Hamas sur les militants des droits humains, les femmes, les personnes LGBTQ+, les opposants politiques, les soi-disant « collaborateurs », et les Palestiniens qui vendent leurs terres à des Juifs.
L’organisation de défense des droits humains UN Watch émet ses critiques dans un nouveau rapport qui a été remis au Comité contre la torture de l’ONU, qui se réunira cette semaine pendant 2 jours, les 19 et 20 juillet, afin d’examiner la façon dont les Palestiniens se conforment à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Le panel de l’ONU a publié ce rapport sur son site web.
« Les preuves continuent à s’accumuler d’un usage très répandu de la torture et de traitements cruels, inhumains ou dégradants contre les personnes détenues par les Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza, » a déclaré Hillel Neuer, le directeur exécutif de UN Watch.
Des délégués de UN Watch présenteront le rapport au Comité composé de 10 personnes, au cours d’un briefing qui se tiendra à huis clos le 18 juillet, soit un jour avant que les experts ne se réunissent afin d’interroger longuement l’Autorité palestinienne – pour la première depuis que celle-ci a ratifié le traité en 2014.
Alors que tout le monde s’attend à ce que l’Autorité palestinienne essaie de vendre le mensonge selon lequel elle aurait tenu ses promesses, UN Watch affirme au contraire que la réponse de 67 pages rédigée par l’AP – et soumise au Comité avec 4 ans de retard – cherche à absoudre les Palestiniens de leur responsabilité conventionnelle à l’égard du traité contre la torture. Car justement, l’Autorité palestinienne dans sa réponse pointe Israël du doigt, et cherche à détourner l’attention de son propre historique en matière de torture, qui est pourtant le sujet qui doit être examiné par l’ONU
Selon Dina Rovner, la conseillère juridique de UN Watch, la réponse des Palestiniens « ne contient aucune donnée sur l’ampleur de la pratique de la torture par l’Autorité palestinienne et le Hamas, ni aucune mesure mise en place pour empêcher le recours à la torture pendant les interrogatoires, et n’offre aucune information sur les cas individuels de torture, de justice réparatrice pour les victimes, ou d’actions réalisées afin de s’attaquer aux causes sous-jacentes de ces violations. »