Lors de son témoignage et déjà avant, étaient apparues des irrégularités dans la manière dont les enquêteurs avaient mené l'interrogatoire de Nir Hefetz, qui était le conseiller en télécommunications, de l'ancien Premier ministre. Ils auraient usé de chantages et de techniques s'apparentant à de la maltraitance afin de lui faire dire ce qu'ils avaient envie d'entendre sur Netanyahou et le convaincre de devenir témoin protégé à charge.
Nir Hefetz a annoncé qu'il portait plainte à la police des polices contre le chef de la police de l'époque, Rony Alsheikh et les enquêteurs qui se sont occupés de lui.
Ces derniers avaient, entre autres, utilisé la maîtresse de Hefetz pour le faire chanter et le menacer de faire exploser sa famille. Hefetz raconte aussi qu'on l'a affamé pendant son interrogatoire, que des punaises ont été volontairement placées dans sa couverture et qu'il a été empêché de consulter un médecin.
''Je veux que la vérité sur les moyens de délinquants utilisés contre moi soient connus de tous et que les responsables soient jugés'', a déclaré Nir Hefetz.
Cette plainte intervient alors que l'ancien directeur-adjoint de la police des polices, Moshé Saada, enchaine les révélations sur les irrégularités qu'il prétend avoir constaté au sein de l'administration, tout étant calculé de manière à favoriser les dossiers contre Binyamin Netanyahou.