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Le mercredi 24 août, les passagers en partance de Tel Aviv pour Paris par un vol Transavia ont vécu un véritable cauchemar qui s'est soldé par une arrivée à Paris avec deux jours de retard!
Un des passagers, Jules Adda, a témoigné sur les réseaux sociaux de son calvaire et de celui des autres voyageurs sur ce vol. Tout a commencé lorsqu'ils sont arrivés à l'aéroport et qu'on leur a annoncé que leur avion décollerait avec quatre heures de retard.
Prenant leur mal en patience, les passagers finissent par embarquer. Soudain, ils comprennent que deux passagères sont à bord par erreur, elles auraient dû prendre un vol de la compagnie easyjet. Après avoir parlementé, elles descendent de l'avion qui accuse un retard supplémentaire.
Mais à cet instant se répand la rumeur d'un colis piégé à bord de l'avion. Dans une scène qui peut paraitre surréaliste, plusieurs policiers israéliens montent et procèdent à des vérifications.
Fausse alerte.... Seulement voilà, l'équipage ne reçoit pas l'autorisation de décoller au motif qu'ils ont désormais dépassé leur quota d'heures de vol.
Après une nuit blanche passée dans l'avion, les passagers sont débarqués et priés de récupérer leurs bagages. Aucune solution de logement, ni de restauration ne leur est proposée. Ils sont informés que leur avion partira à 15h30 le jour même.
En attendant, les passagers sont exaspérés et réclament des explications et un minimum de confort pour pouvoir passer les heures qui les séparent de leur vol. En vain... Les enfants pleurent, chacun essaie de se trouver un coin, par terre dans l'aéroport pour tenter de dormir un peu.
Tous repassent les contrôles de sécurité et se présentent à l'embarquement l'après-midi du 26 août. Encore une mauvaise surprise les attendait: leur vol ne sera pas avant le lendemain.
Résultat: deux jours de retard à l'arrivée et une attente interminable sans solution de logement, sans nourriture et sans aucune information.
Transavia a offert une compensation financière de 600 euros aux passagers lésés et dans un communiqué a présenté ses excuses et annoncé qu'elle contactera individuellement chaque voyageur. Jules Adda et plusieurs autres passagers préparent une action en justice contre la compagnie.