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Après les Etats-Unis, ce sont les Emirats arabes unis qui se disent inquiets face à la poussée de Ben Gvir en Israël. Lors d'une discussion avec le chef de l'opposition, fin septembre, le ministre emirati des Affaires étrangères, Abdallah Ben Zayed, lui a fait part de son inquiétude de voir des ''forces d'extrême-droite" prendre part à un futur gouvernement en Israël.
Les propos de Ben Zayed désignaient, sans le nommer, Itamar Ben Gvir que Binyamin Netanyahou a promis d'intégrer dans sa coalition en cas de victoire. Il a même affirmé, à plusieurs reprises, qu'il pourrait le nommer ministre dans son gouvernement.
Ben Zayed a demandé à Binyamin Netanyahou, lors de cet échange, de ne pas coopérer avec ''des politiques d'extrême-droite qui s'expriment de manière radicale''.
D'après les témoins présents, le chef de l'opposition n'aurait pas réagi à cette demande et la conversation se serait poursuivie normalement.
Lors des festivités des Hakafot Shniyot, à la sortie de Simhat Torah, Binyamin Netanyahou avait refusé de monter sur la scène à Kfar Habad tant que Ben Gvir s'y trouvait. Les organisateurs avaient alors demandé à ce dernier de bien vouloir laisser sa place au chef de l'opposition, ce qu'il a refusé de faire, avant d'y être obligé de force. Le fait que Netanyahou n'ait pas voulu apparaitre en public aux côtés de Ben Gvir avait fait grand bruit, sur fond de rumeurs qu'il préférera se tourner vers Gantz plutôt que vers la Tsionout Hadatit après les élections. Dès le lendemain, l'ancien Premier ministre avait effectué une mise au point: il ne s'alliera pas à Gantz, qui est de gauche selon lui et il ira avec ses alliés naturels, à savoir la Tsionout Hadatit, Shass et Yahadout Hatorah.
Reste à savoir ce qui restera de ces promesses le 2 novembre, si à la pression interne contre Ben Gvir s'ajoute la pression internationale.