Vie politique

« Nous sommes sur un baril de poudre »: désaccord Netanyahou Ben Gvir

2 minutes
26 janvier 2023

ParIsraJ

« Nous sommes sur un baril de poudre »: désaccord Netanyahou Ben Gvir
Photo by Olivier Fitoussi/Flash90

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Ce matin (jeudi) les forces de sécurité et de renseignements israéliennes ont mené une importante opération à Djénine, lors de laquelle 9 terroristes palestiniens ont été éliminés.

Cette opération s'est déroulée sur la base d'informations concrètes relatives à un réseau terroriste qui était sur le point de commettre un attentat. Sur place, les soldats ont dû faire face à des attaques et les combats ont duré plus de trois heures.

Ils se sont soldés par la mort de 9 terroristes. Abou Mazen parle déjà d'un ''massacre'' et menace de se tourner vers les instances de l'ONU.

Les appels à la vengeance se sont multipliés de la part des différentes organisations terroristes en Judée-Samarie et à Gaza.

L'opération israélienne a également été condamnée par la Jordanie, qui estime qu'elle va entrainer un embrasement de la situation sur le terrain.

Photo by Nasser Ishtayeh/Flash90


En Israël, l'état d'alerte a été élevé suite à ces événements en prévision d'une éventuelle réponse de la part du Hamas et du Djihad islamique.

 

Dans ce contexte, un groupe d'Israéliens avec à leur tête le militant de droite, Barouh Marzel, voulait effectuer une marche avec des drapeaux israéliens, Porte de Damas, à Jérusalem, ce soir.

Lors de la réunion d'évaluation de la situation sécuritaire, le chef du Shabak, le ministre de la Défense et le chef d'Etat-major ont soutenu que cette marche ne devait pas être autorisée par crainte d'une escalade de la violence.

Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, s'est désolidarisé de cette position: ''Sur quelle base allez-vous interdire à ces gens d'être présents porte de Damas?'', a-t-il interrogé. Le secrétaire militaire du Premier ministre lui a répondu: ''Nous pouvons le faire, si c'est pour prévenir un danger sécuritaire plus important. Nous l'avons déjà fait par le passé et nous allons le faire aujourd'hui''.

Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, a réagi lui aussi: ''Nous sommes sur un baril de poudre. Nous n'avons pas à nous excuser pour l'attaque d'aujourd'hui mais nous devons éviter les frictions et calmer le jeu. Nous n'avons aucun intérêt à embraser le terrain avant le début du Ramadan''.

Ben Gvir a continué à manifester sa désapprobation.

Finalement, ce soir, l'accès à la Porte de Damas a été refusé au groupe dirigé par Barouh Marzel.

Photo by Flash90


 
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