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Après le premier vote cette nuit à la Knesset en faveur de deux articles de la réforme du système judiciaire, adoptés par 63 voix contre 47 qui s'y opposaient, le chef de l'opposition Yaïr Lapid a exprimé sa colère, n'acceptant visiblement pas la décision de la majorité. Dans un message publié sur son compte Twitter, Lapid, leader du parti Yesh Atid, s'est adressé aux 'membres de la coalition' pour leur dire que 'l'histoire les jugerait pour ce qu'ils avaient fait dans la nuit'.
Et de prétendre : "(Elle vous jugera ) pour l'atteinte portée à la démocratie, pour l'atteinte portée à l'économie, pour l'atteinte portée à la sécurité, et parce que vous avez réduit en miettes le peuple d'Israël et cela vous est parfaitement égal".
Le leader du parti 'Mahané Mamlahti', Benny Gantz, s'est montré tout aussi virulent. S'exprimant lui aussi sur Twitter, il a écrit : "C'est un jour noir pour la démocratie. Demain, nous poursuivons le combat".
Le chef du parti Israel Beteinou Avigdor Lieberman, dont les députés sont sortis au moment du vote, a tenu à expliquer l'attitude de ses représentants. Et d'indiquer : "Nous avons quitté la Knesset en session plénière pour ne pas être associés à ce vote en faveur de lois totalement illégitimes et pour ne leur accorder aucune légitimité. Nous n'avons pas fait de scandale car nous ne voulons en aucun cas manquer de respect à la Knesset. Quand on fait du scandale, on ne porte pas atteinte à la coalition, on porte atteinte au statut du parlement d'Israël". Il a ensuite émis l'espoir que 'la coalition n'existerait plus d'ici la fin de l'année".