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Hier (samedi) en fin de journée, les sirènes ont retenti dans les localités du pourtour de Gaza. Une roquette tirée depuis la Bande de Gaza a bien été lancée. Elle est tombée avant d'avoir pu atteindre le territoire israélien.
L'armée israélienne n'a pas réagi à ce tir. Il s'agit de la deuxième fois en un mois et demi qu'Israël choisit de ne pas réagir à un tir de roquette depuis Gaza.
La dernière fois, Tsahal avait déclaré que ''les conditions ne permettent pas une réaction, nous agirons en temps voulu''.
Cette fois, il se pourrait que ce soit une nouvelle réunion du sommet sécuritaire à Sharm El Sheikh qui doit avoir lieu aujourd'hui qui ait freiné toute réaction israélienne. Des représentants du gouvernement israélien doivent y rencontrer des représentants palestiniens, sous l'égide de l'Egypte et des Etats-Unis avec la participation de la Jordanie, afin de coordonner les actions qui favoriseront le maintien du calme sur le terrain pendant la période du Ramadan.
Une telle réunion avait déjà eu lieu, il y a près d'un mois, le jour même où les frères Hallel et Yaguel Yaniv, z'l, avaient été assassinés à Hawara.
Des voix s'élèvent parallèlement pour demander de cesser de déclencher systématiquemes les sirènes, lorsque la trajectoire de la roquette est telle qu'elle ne pourra pas tomber en territoire israélien ou qu'elle tombera dans un terrain vague. Ces demandes sont motivées par la volonté de diminuer le niveau de stress des habitants du pourtour de Gaza. Dans la majorité des cas, il n'y a heureusement ni blessés, ni dégâts mais psychologiquement ces alertes ont un impact très important.
Cette absence de réaction de Tsahal à Gaza s'ajoute à l'absence de réaction dans le nord du pays la semaine dernière alors qu'un terroriste appartenant au Hezbollah a réussi à s'infiltrer en Israël et à déposer une bombe qui a fait un blessé grave, au carrefour de Meguido.