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Aujourd'hui (mardi), avait lieu à la Knesset un débat commun entre la commission des Lois et la commission pour la promotion du statut de la femme, sur la proposition de loi de suppression de la prescription pour les crimes sexuels.
Cette loi est présentée par des députés de tous bords politiques: Efrat Rayten (Avoda), Hili Trooper (Hama'hané Hamamla'hti), Merav Cohen (Yesh Atid), Almog Cohen (Otsma Yehoudit) et Limor Son Har Meleh (Otsma Yehoudit).
La loi est actuellement discutée en commission en préparation du vote en première lecture à la Knesset. Le député Shass Erez Meloul a pris la parole pour raconter un cas qu'il connait de près. Il s'agit d'une famille dont l'un des membres a été victime d'une agression sexuelle et qu'il accompagne depuis. Il décrit la douleur de la victime et de ses proches et ému aux larmes explique à quel point il est impossible pour eux de s'en remettre pendant que l'agresseur se promène librement. A la fin de son propos, la députée Pnina Tamano Shata (Hama'hané Hamamla'hti) lui dit: ''Monsieur le député, je voudrais vous prendre dans mes bras, même si je sais que cela n'est pas possible''.
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La loi est déjà passée en lecture préliminaire à la Knesset avec 41 voix pour et 0 contre. Elle dipose que pour les infractions sexuelles à l'encontre d'un mineur ou pour celles commises dans des circonstances aggravantes, il n'y aura plus de prescription.
L'objectif est de fournir une protection supplémentaire aux mineurs notamment et de prendre en compte que bien souvent, les victimes ont du mal à porter plainte immédiatement après les faits et qu'elles demeurent affectées par ce qu'elles ont vécu pendant toute leur vie.