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Ce samedi soir aussi et pour la 21e semaine consécutive, des manifestations contre le gouvernement avaient lieu à Tel Aviv ainsi que dans d'autres endroits du pays. Comme la semaine dernière, force est de constater que le rendez-vous hebdomadaire des opposants au gouvernement s'essouffle.
Quelques dizaines de milliers de personnes, dans tout le pays, tout au plus, étaient présentes ce soir. Une des preuves de l'affaiblissement de la mobilisation est l'absence de communication affichée du nombre de participants par les médias, qui d'ordinaire étaient généreux sur leur décompte.
A Tel Aviv, Moshé Yaalon a prononcé un discours offensif: ''Nous sommes ici pour rappeler à ceux qui l'auraient oublié que c'est une bataille pour le visage d'Israël comme Etat juif et démocratique. Nous sommes ici parce que nous ne sommes pas prêts à renoncer à la démocratie. Vous trouvez cela normal qu'un homme mis en examen dirige le gouvernement? Vous trouvez cela normal qu'il détruise l'Etat pour régner? Sommes-nous prêts à être les otages d'un gouvernement de déserteurs, de racistes, d'homophobes et de corrompus?''.
Plus tôt dans l'après-midi, la leader du parti travailliste, Merav Mihaeli, a pris la parole lors d'une manifestation à Pardes Hanna. Elle y a été copieusement huée par les participants: ''C'est à cause de votre ego que nous sommes dans cette situation''; ''Quand allez-vous démissionner? Rentrez chez vous, vous avez détruit le parti travailliste!'', sont des cris que l'on a pu entendre. Les manifestants lui reprochent son refus de s'allier avec Meretz lors des dernières élections, ce qui avait causé la déroute de la gauche historique avec seulement 4 mandats pour le parti Avoda et zéro pour Meretz.