Meïr Tamari, z'l, est la victime de l'attentat de ce matin, survenu près de la localité juive de Hermesh, en Samarie, où il vivait. Un terroriste a tiré sur lui alors qu'il était au volant de sa voiture.

Meïr était marié et père de deux enfants d'un an et trois ans. Il avait 32 ans.

Meïr venait de terminer de construire lui-même sa maison à Hermesh, là où son épouse, Tal, a grandi.

La mère de Tal est l'épouse de Binyamin Horgen, dont la femme Esther, z'l, avait été assassinée par un terroriste palestinien en 2020.

 

Le terroriste est toujours en fuite. Les brigades des martyrs d'Al Aqsa, la branche armée du Fatah, a revendiqué l'attentat et s'est félicité du fait que ses ''combattants sont repartis sains et saufs''. Le groupe terroriste a appelé tous les habitants palestiniens de la région à effacer les vidéos de surveillance qui donnent sur les lieux de l'attentat afin d'entraver les recherches de Tsahal.

Le député Avihaï Boaron (Likoud), lui-même habitant de Judée-Samarie, a déclaré: ''De jour en jour, la vie en Judée-Samarie devient de plus en plus dangereuse. Les Arabes sentent qu'Israël a abandonné la Judée-Samarie et agissent en fonction. Cette réalité doit cesser. La Judée-Samarie n'est pas une zone extra-territoriale en dehors de l'Etat d'Israël. Tsahal doit à nouveau considérer l'Autorité palestinienne comme une entité ennemie et protéger les Israéliens en Judée-Samarie. Tsahal ne doit pas chercher le calme mais l'ennemi palestinien. Ce n'est que de cette manière que le calme régnera en Judée-Samarie et dans tout Israël''.

La ministre des Implantations, Orit Struck, a rejoint le président du conseil régional de Samarie, Yossi Dagan, dans sa demande de restaurer les barrages sécuritaires en Judée-Samarie. Meïr Tamari, z'l, a été assassiné à quelques mètres d'un barrage qui n'est plus surveillé.