Cette information avait déjà été communiquée, il y a un mois, à l'administration Biden.
Notons que ce sera la quatrième fois que Netanyahou se rend en Chine.
Certains ont décrit l'acceptation de cette visite par le Premier ministre israélien comme un pied de nez aux Américains, qui ne souhaitent toujours pas le recevoir et comme une manière de dire qu'il existe d'autres puissances dont Israël peut se rapprocher.
Ce raisonnement a été balayé par Netanyahou lui-même, qui a affirmé aujourd'hui aux parlementaires européens que les Etats-Unis resteraient le principal allié d'Israël et que personne ne pourrait les remplacer. Il a souligné devant ces derniers que la coopération sécuritaire et sur le plan des renseignements entre les Etats-Unis et Israël n'avait jamais été aussi importante.
Il y a deux semaines, le Président de l'Autorité palestinienne, Abou Mazen, avait été reçu par son homologue chinois, Xi Jinping, pour une visite officielle.
La semaine précédant cette visite, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères avait déclaré que »Abbas est le premier chef d’Etat (sic) arabe à se rendre en Chine pour une visite officielle cette année. Cela prouve les relations amicales qui unissent la Chine et les Palestiniens. Le président Abbas est un vieil ami de la Chine et du peuple chinois. La Chine a toujours soutenu les droits nationaux et légitimes du peuple palestinien ».
La Chine tente de s’implanter et de devenir un acteur central au Proche-Orient, profitant notamment du désengagement relatif des Etats-Unis. C’est elle qui a joué les intermédiaires dans le rapprochement entre l’Iran et l’Arabie Saoudite qui ont renouvelé leurs relations diplomatiques au mois de mars dernier. Au mois de décembre dernier, Xi Jinping était en Arabie Saoudite, il y a rencontré Abou Mazen et lui a promis d’oeuvrer pour trouver une solution juste et durable au problème palestinien.