Parmi les dépositaires de cette loi se trouvent aussi des députés de l'opposition comme Yulia Malinovsky (Israël Beitenou) ou Sharon Nir (Israël Beitenou).

Les initiateurs de la loi ont écrit: ''Ces derniers années, quotidiennement, des femmes rapportent avoir été harcelées sexuellement parce qu'elles sont juives. L'augmentation de ce phénomène est telle que dans certains endroits dans le nord, dans le sud et même à Tel Aviv, des femmes ont peur de sortir faire du sport ou de se promener seules le soir''.
Les députés arabes de Hadash Ta'al se sont virulemment opposés à cette loi qu'ils accusent d'être raciste. A la tribune de la Knesset, Ahmed Tibi a lancé à la député Son Har Meleh: ''Vous êtes une kahaniste! Vous n'avez plus qu'à commencer à parler en allemand!''.

La députée Aida Touma Sliman a déclaré: ''Il n'y a que des sentiments racistes qui peuvent amener à faire une hiérarchie dans la souffrance des victimes d'agressions sexuelles. C'est une honte de commencer à trier entre différents types de viols. Un viol serait plus grave qu'un autre non pas parce qu'il aurait été effectué avec une violence inouïe, non pas parce qu'il aurait été commis devant des enfants, non pas parce qu'il aurait mis en danger la vie de la victime mais en raison de l'identité de l'agresseur. C'est exactement ça la théorie des races, et elle imprègne les lois de la Knesset. En outre, l'accusation de crime sur la base de motivations nationalistes sous-entend que les sentiments nationalistes chez les Arabes ne peuvent que les conduire aux actes les plus abjects. C'est les accuser de ne pas vouloir défendre leurs droits mais uniquement d'avoir un esprit tordu qui cherche comment faire du mal. C'est celui et celle qui ont écrit cette proposition de loi qui ont un esprit tordu''.
La loi a été adoptée par 39 voix pour et 7 contre.